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Terre et vie d'Anjou
23 novembre 2020

Aprochim et sa pollution récurrente

 

APROCHIM ET SA POLLUTION RECURRENTE

 

L’été 2020 a été particulièrement chaud et faiblement pluvieux.

Entraînant ainsi une pousse de l’herbe quasi inexistante.

Laquelle empêche de cacher la pollution, faute de dilution dans la masse.

Les taux du cumul Dioxines/furannes + PCB Dl aux abords de l’entreprise sont donc forcément élevés, comme tous les étés précédents.

Et ceci, alors que l’entreprise se contente de démonter les transfos, puisque la décontamination a lieu à l’étranger, depuis la deuxième et dernière explosion de l’une des enceintes.

Laquelle explosion a entraîné l’arrêt de toutes.

 

Alors que la décontamination n’est donc plus faite sur place, les taux relevés dans l’herbe sont plus élevés que les années précédentes à même époque, pour deux points proches de l’entreprise.

A savoir, la Pélivière située à 500 mètres et un autre point situé à 360 mètres.

Le dernier point en question a d’ailleurs battu en août comme en septembre son meilleur taux, qui était celui résultant de la première analyse faite en octobre 2018, à la suite de la première explosion.

Pour ce qui est du premier point, situé à la Pélivière, le taux est lui aussi, plus élevé que celui relevé derrière la première explosion.

Les circonstances météo de l’été 2020 sont particulières, il est vrai, sauf qu’elles sont appelées à se renouveler. Ce qui finira par enlever cette particularité.

 

La conclusion s’impose. Malgré tous les efforts financiers liés aux travaux effectués par l’entreprise Aprochim, rien n’est véritablement solutionné au niveau de sa pollution émise.

Qu’il y ait dans cette pollution une partie liée à la rémanence gazeuse, laquelle ne demande qu’à se mettre en suspension par fortes chaleurs et à se faire pousser plus loin par le vent, est probable.

Mais cette rémanence ne peut à elle seule expliquer ce qui se passe.

 

En clair, les taux de pollution ne sont acceptables à proximité de l’entreprise que lorsque la pollution est diluée dans la masse, quand l’herbe pousse vraiment.

 

Et si les conséquences ne sont pas dramatiques, c’est parce que l’immense majorité des élevages situés dans l’environnement immédiat n’existe plus. Mais il ne s’agit là que du côté agricole. Car pour ce qui est des jardins et donc du maraîchage familial situé dans cette zone, il vaut mieux clairement acheter ses légumes plutôt que de les produire.

 

Et cette situation est probablement autant désespérante pour l’industriel qui a engagé une somme non négligeable pour améliorer la situation, que pour moi qui ai apporté mon concours pour aider à localiser les points sources de pollution, afin de trouver des solutions pour améliorer la situation.

 

J. GAUDIN  le 23 novembre 2020

 

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