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Terre et vie d'Anjou
8 janvier 2014

Aprochim - Joseph Gaudin dénonce l'absence de

Aprochim - Joseph Gaudin dénonce l'absence de continuité de l'État
Joseph Gaudin

Joseph Gaudin

Habitant de Grez-en-Bouère et président de l’association « Terre et Vie d’Anjou », Joseph Gaudin, dénonce aujourd’hui l’absence de continuité de l’État de la part du préfet, débarqué l’été dernier en Mayenne, vis à vis du dossier Aprochim. La préfète, recrutée par Guillaume Garot lors de son départ de la Mayenne, avait en effet annoncé que l’usine cesserait son activité si les résultats n’étaient toujours pas satisfaisants pour le mois d’août, après avoir essuyé un échec face au conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST).

Vraisemblablement abusée par la situation, la préfète Corinne Orzechowski avait diffusé, début avril, un arrêté qu’elle aurait mis en application si les membres du CODERST l’avait soutenue dans sa démarche. Cet arrêté prévoyait une suspension temporaire de l’activité de l’usine. Temporaire puisque le travail aurait pu reprendre après qu’Aprochim ait notamment remis aux autorités une étude « pour garantir l’atteinte et le respect dans le temps des valeurs limites de rejets fixées ». Pendant ce temps, les salariés auraient continué à percevoir leur salaire. Mais après un avis défavorable de la part des membres du CODERST à la mi-avril, la préfète avait dû se résigner.

« Si vous étiez abandonnés, je n’aurais pas pris la décision de suspendre l’activité de l’entreprise. Mais si Aprochim ne trouve pas d’explications avant la mi-août, mon arrêté devra être exécuté » confie, en juin, la préfète à des membres du collectif PCB 53, selon des propos rapportés par « L’Avenir Agricole ». Lors de son arrivée, le 8 juillet, le préfet Philippe Vignes l’assure : il y aura bien une continuité de l’État vis à vis du dossier Aprochim.

L’été et l’automne sont passés sans que rien ne se passe et l’usine continue à tourner aujourd’hui. En octobre, quelques jours avant une manifestation, le préfet avait posé un ultimatum : si Aprochim ne respecte pas les seuils fixés par un arrêté préfectoral d’avril 2012 en début d’année 2014, alors les autorités pourront débattre d’une éventuelle suspension de l’activité.

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